• Le mythe de Sysiphe
    Fragment de dessin au crayon - Ligeia

    "Et je vis Sysiphe qui souffrait de grandes douleurs et poussait un énorme rocher avec ses deux mains. Et il s'efforçait, poussant ce rocher des mains et des pieds jusqu'au sommet d'une montagne. Et quand il était près d'en atteindre le faîte, alors la masse l'entraînait, et l'immense rocher roulait jusqu'au bas. Et il recommençait de nouveau, et la sueur coulait de ses membres, et la poussière s'élevait au-dessus de sa tête..."


    Ainsi Homère décrit-il le supplice de Sysiphe, condamné à faire rouler une énorme pierre jusqu'en haut d'une montagne, et encore et toujours, indéfiniment.
    Ce supplice éveille des échos dans notre monde moderne : il semble que nous tous soyons condamnés à accomplir des tâches et à les reproduire indéfiniment, pour le seul besoin de les accomplir.

    (Source
    Kulturica)

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    "A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n'est plus celui des étrangers mais le nôtre, surgi non de la nuit mais de nos entrailles."


    (Antoine Audouard)

    Un fragment d'une composition de jeunesse aux pastels sortie de mes tiroirs lors d'une nuit d'insomnie...
    Je me souviens quand j'ai dessiné cela, il y a une éternité il me semble. Mais le spectre appartient toujours à la nuit.
    Je vous l'offre en ce jour de grand soleil, avec mes sourires...

    Ligeia
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  • "Le sommeil est un mystère et, en tant que tel, il touche la mort d'un côté et l'amour de l'autre."

    (Christian Bobin)



    NB : Je poste dans cette catégorie mes dessins et compositions plastiques depuis le début mais je ne mettrai plus désormais  que mes esquisses et crayonnés au vu de la facilité avec laquelle mes images peuvent être copiées, n'étant pas protégées par la publication d'un support-papier. Merci à vous tous pour vos coups d'oeil et vos visites.

    Ligeia 


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    (Dessin au crayon. 2007)

    "L'Amour est profondément animal : c'est sa beauté." 

    (Rémy de Gourmont)

    Le baiser ophidien
     
    A la vierge prude, le jeune homme empressé
    Sous le regard reptilien s'adonne au baiser.
    Elle se donne inquiète et passionnée, caressée
    Par les pulsions de son amant déniaisé.
     
    Elle n'a gardé par pudeur
    Que la couronne de fleur
    Que son amant lui a faite
    Pour savourer sa défaite.
     
    La fille s'abandonne et ferme les yeux
    Imagine en rêve le serpent qui la pique.
    L'étreinte solide sous laquelle elle abdique
    Suffit au bonheur qu'elle rêve luxurieux.
     
    Ses cheveux d'or qui s'étalent
    Comme un soleil sans pétale
    Lui cachent au visage
    La honte de n'être sage.
     
    Enfin la langue pointue a fait son chemin
    Et la peau de son amant se squame et s'écaille.
    Opérant sa magie, le baiser ophidien
    Transforme l'aventureux en un feu de paille.
     
    Reste un serpent qui rampe
    Qui s'enfuit et qui décampe
    Et un souvenir de flamme
    D'une fille faite femme.


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    Yves Le Guern


    Merci à Yves pour son poème en réponse à ce dessin.
    Retrouvez ses poèmes sur son site Au Clair de ma vie.


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    Regard Ab-Sens 

    Fragment de composition aux pastels.

    "Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri."

    (René Char)

    Mais l'effroi parfois efface le regard...

    Ligeia

     


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