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    "Nous sommes des anges déchus qui nous acharnons à remonter vers notre céleste origine."

    (Christian Charrière)


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  • "Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre."


    (François Mauriac)

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  • "La vie commence là où commence le regard"

    (Amélie Nothomb)

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  • Une autre version des Tentations par l'un de mes artistes préférés.
    Des auteurs s'y sont aussi penchés comme Flaubert (petit aperçu) :
    L'importance d'Eros dans la vision monstrueuse est capitale et s'affirme particulièrement dans La Tentation de Saint-Antoine (1874), son oeuvre, où l'hybridisme est traité, non pas comme une simple catégorie du monstrueux, mais sur le mode du désir corrupteur et dévorateur.
    Au milieu d'un défilé diabolique et licencieux de créatures fabuleuses, de divinités païennes sensuelles et d'animaux divers, la femme surgit comme une entité hérétique et tentatrice mais surtout, comme une vision tératologique ultime :
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    « ... au milieu des ténèbres une manière de monstre (...) tête de mort avec une couronne de roses. Elle domine un torse d'une blancheur nacrée. En dessous d'un linceul étoilé de points d'or fait comme une queue ; et tout le corps ondule, à la manière d'un ver gigantesque qui se tiendrait debout. »[1]

    L'élément caudal de la créature insinue une volonté de domination virile et menaçante ; on retrouve le masculin et le féminin assemblés, le végétal et l'animal mêlés en une vision inconcevable de vie et de mort. Le monstre est debout, donc puissant, démesuré, mais aussi invertébré (il ondule) et démembré.
    C'est une forme ambivalente et hybride qui n'a plus de la femme que la poitrine, élément parcellisé à forte connotation sexuelle. Cette seule partie sous-tend le désir dans toute sa dimension démoniaque car elle est un indice protubérant, insensé, du sexe de la créature.
    <o:p> </o:p>Mais même si l'indice du féminin est unique dans la vision hybride, il n'en est pas moins déterminant. L'auteur ne le place pas comme une offrande au regard par pur hasard.

    Ligeia 



    [1] Flaubert, G. La Tentation de Saint-Antoine, (1874) Folio. 1983.



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  • "Le sexe est cette grande puissance métamorphique mobile, fantasque et baroque, insaisissable, qui annihile les frontières entre les règnes d'hommes, de femmes, d'objets tandis que s'érigent par derrière fantômes et fantasmes, doubles images d'un univers plus désincarné qu'il n'y paraît."

    extrait de l'argument du prochain colloque "Dali sur les traces d'Eros"

    http://www.ccic-cerisy.asso.fr/dali07.html

    Ligeia


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