• Sébastien Bermes

    Il serait né 1969 à Nancy (c'est son site qui nous propose ce conditionnel.) De formation scientifique, il a néanmoins poursuivi une formation artistique autodidacte, s'essayant successivement à la bande dessinée, à la peinture et à l'illustration. Il vivrait aujourd'hui à Toulouse.

    Les premières découvertes graphiques surviennent à l'adolescence, de vieux numéros de Métal Hurlant (Druillet, Corben, H.R.Giger, Schuitten...) Plus tard, il découvre les univers torturés de Andreas, Wrightson, Bilal, Miller... En parallèle, il adore les œuvres de Lovecraft, Jean Ray, ou Machen, qui vont marquer son imaginaire. Il fut aussi profondément influencé par les symbolistes, tels que Félicien Rops (illustrateur de Baudelaire et Barbey d'Aurevilly), Gustave Doré (pour sa version de la Divine Comédie par exemple), Klimt, Von Stuck ou Boecklin, ainsi que par les Anciens comme Jérôme Bosh, Vermeer ou Rembrandt. Parmi les artistes plus récemment découverts, il voue une admiration particulière à Guillaume Sorel, à Ledroit, et à Beksinski.

    Depuis l'enfance, il a publié ses œuvres dans des revues amateurs et a notamment illustré le fantastique prozine Requiem. Il a travaillé avec les éditions de l'Oxymore sur six ouvrages dont "Vampires, portraits d'une Ombre", "Ainsi soit l'Ange" et "Lilith et ses sœurs" qui sont tout simplement somptueux.

    Son univers se nourrit de toutes ses rencontres, visuelles ou auditives (il choisit de la musique pour travailler) et évidemment artistiques... il a beaucoup visité les thèmes du vampirisme et des corps, notamment féminins. Pour ses techniques, il est un touche-à-tout : il a longtemps utilisé l'aérographe et les encres acryliques puis des approches mixtes (l'huile, la sculpture, la retouche numérique) qui se font oublier pour un résultat final d'une grande richesse.

    Evidemment, son « Déambulatoire » fourmille de tout ce qui n'est pas en ce modeste article et je vous invite à le découvrir en cliquant ICI.

    Ligeia

    PS : Merci pour le lien de "Fleurs Sélènes" sur ton site, cher ami...

    ange bermes


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  • Boris Vallejo

    Voici une petite biographie de ce dessinateur hors du commun qui possède un style hyperréaliste reconnaissable et incontournable, une technique de la peinture à l'huile parfaitement maîtrisée. Ses dessins de science-fiction et d'heroïc fantasy font le tour du monde, et ont orné énormément de BD, de couvertures de magazines, de jaquettes de CD, d'affiches de films...

    siren song Siren Song (Boris Vallejo)

    Boris Vallejo est né au Pérou en 1944, à Lima. Il voulait être violoniste mais il a changé d'avis après sept années de musique. Il a fréquenté alors l'école nationale des beaux arts (National School of Fine Arts) dans son pays d'origine. A seize ans il remporte une médaille d'or pour son travail et on lui propose d'aller étudier en Italie, à Florence ; mais il refuse.
    En 1964 il part aux USA et crée un grand nombre d'œuvre sur l'heroïc fantasy : il a travaillé pour quasiment toutes les maisons d'édition spécialisées. Il signe la réalisation de travaux pour les publications majeures qui touchent le domaine de la science fiction et du fantastique. Il illustre parallèlement des pochettes de disques, des affiches de films (Conan le Barbare, ou Tarzan, Spiderman), des jaquettes de cassettes vidéo... Son talent est mondialement reconnu et salué.

    Boris Vallejo épouse Julie Bell, artiste peintre talentueuse elle-même, qui est aussi sa muse, son élève et son modèle. Ils adorent le body building pour le rendu sculptural des corps et cela est prégnant dans leurs œuvres.
    Ils deviennent tous deux des artistes accomplis : chaque œuvre fourmille de détails dont le rendu et la finesse étonne à chaque fois, les monstres, les hybrides et figures mythologiques, les créatures oniriques, l'approche à la fois surnaturelle et étonnamment réaliste des corps, le symbolisme et l'érotisme qui s'en dégagent...
    Tout le monde a forcément vu une œuvre de Boris ou de Julie même sans le savoir, le web en regorge fort heureusement.

    En cliquant ICI ou dans mes liens à gauche, vous trouverez un superbe site qui leur est consacré, vous offrant un panorama chronologique de leurs productions.

    Ligeia

     
    golden lover Golden Lover (Julie Bell) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

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  •  

    Luis Royo


    Grand peintre d'heroïc fantasy, ses créations empreintes de fantastique et d'un réalisme déroutant sont mondialement connues et diffusées : monstres fabuleux, héroïnes plantureuses, créatures torturées, guerriers et paysages oniriques...
    Petit parcours :


     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Luis Royo est né à Cutanda, en Espagne, en 1954. Il a étudié le dessin technique, les arts déco, le design d'intérieur et bien sûr la peinture. Il a réussi à faire de sa passion, l'illustration, son métier et surtout à y exceller.
    Il a travaillé dans plusieurs studios de décoration en grand format, dans les    années 70-80. Ses peintures, mélanges de diverses techniques, sont exposées au niveau régional et charment un premier public qui l'encourage. 

     Il conçoit des BD à partir de 1978 et publiera vraiment des récits complets à partir de 1981, notamment dans les revues "1984", El vibora, Rambla, Comic International et même Heavy Metal. En 1980, son travail est exposé en France, au festival de la bande dessinée d'Angoulême.

    En 1983, avec Norma Editorial, sa notoriété s'accroît au niveau international.
    Ses peintures illustrent des jeux vidéos, des couvertures pour un grand nombre d'éditeurs  contemporains : Berkley, Tor, Avon, Warner, Zebra, Bantam, Pocket, Nal...  
    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>
    <v:shape id=Image_x0020_3 o:allowoverlap="f" alt="http://www3.france-jeunes.net/aimgs/7f92b5ca9b37306a6928b67748d486f6.img" type="#_x0000_t75" o:spid="_x0000_s1027"><v:imagedata o:title="7f92b5ca9b37306a6928b67748d486f6" src="file:///C:\DOCUME~1\ADMINI~1\LOCALS~1\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="square" anchory="line"></w:wrap></v:shape>Mais également pour des magazines : Cimoc, Heavy Metal, Penthouse, Comic Art, Ere comprimées, Total Metal...
    Son dernier ouvrage « Conceptions » regroupe les esquisses et brouillons de ses œuvres.
    On retrouve également aujourd'hui ses travaux sur des posters, des calendriers, des cartes postales, des compilations et portfolio...

    Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, une référence à découvrir de toute urgence !!!


    <v:shape id=Image_x0020_2 o:allowoverlap="f" alt="http://www3.france-jeunes.net/aimgs/2d9b84f15b98206b92dcca1e0374237f.img" type="#_x0000_t75" o:spid="_x0000_s1026"><v:imagedata o:title="2d9b84f15b98206b92dcca1e0374237f" src="file:///C:\DOCUME~1\ADMINI~1\LOCALS~1\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image002.jpg"></v:imagedata><w:wrap type="square" anchory="line"></w:wrap></v:shape>Ligeia
     
    <o:p> </o:p>

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  • Sandrine Gestin

    Née en 1969 à Quimper, elle a nourri son imaginaire des légendes celtiques et autres contes bretons. Son goût pour la peinture et sa passion pour les films fantastiques vont l'entraîner, vers l'âge de 16 ans à prendre des cours de dessin. Sur les conseils d'un grand affichiste breton (Le Kernec), elle s'inscrit à Paris dans une école d'art après son bac.
    C'est à l'ESAG qu'elle débute son réel apprentissage d'illustratrice. Influencée par les plus grands peintres classiques (De Vinci, Rembrandt...) son univers peuplé d'êtres mystérieux et fantastiques, transparaît plus encore dans ses derniers travaux à l'huile et son orientation nouvelle en tant que peintre. Ses dernières œuvres ont été exposées à la Galerie Hérouet à Paris en 2001.
    Elle a illustré de nombreux livres chez J'ai lu, Mnemos, Grund, Oxymore et Nestiveqnen, ainsi que pour l'édition étrangère.

    Mais le mieux est encore de découvrir ses elfes, fées et autres personnages magiques sur son site personnel (cf. lien)

    Ligeia

      La Reine des Fées
    (couverture de l'anthologie "Il était une fée", éd. Oxymore, 2000)


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  • Une autre version des Tentations par l'un de mes artistes préférés.
    Des auteurs s'y sont aussi penchés comme Flaubert (petit aperçu) :
    L'importance d'Eros dans la vision monstrueuse est capitale et s'affirme particulièrement dans La Tentation de Saint-Antoine (1874), son oeuvre, où l'hybridisme est traité, non pas comme une simple catégorie du monstrueux, mais sur le mode du désir corrupteur et dévorateur.
    Au milieu d'un défilé diabolique et licencieux de créatures fabuleuses, de divinités païennes sensuelles et d'animaux divers, la femme surgit comme une entité hérétique et tentatrice mais surtout, comme une vision tératologique ultime :
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    « ... au milieu des ténèbres une manière de monstre (...) tête de mort avec une couronne de roses. Elle domine un torse d'une blancheur nacrée. En dessous d'un linceul étoilé de points d'or fait comme une queue ; et tout le corps ondule, à la manière d'un ver gigantesque qui se tiendrait debout. »[1]

    L'élément caudal de la créature insinue une volonté de domination virile et menaçante ; on retrouve le masculin et le féminin assemblés, le végétal et l'animal mêlés en une vision inconcevable de vie et de mort. Le monstre est debout, donc puissant, démesuré, mais aussi invertébré (il ondule) et démembré.
    C'est une forme ambivalente et hybride qui n'a plus de la femme que la poitrine, élément parcellisé à forte connotation sexuelle. Cette seule partie sous-tend le désir dans toute sa dimension démoniaque car elle est un indice protubérant, insensé, du sexe de la créature.
    <o:p> </o:p>Mais même si l'indice du féminin est unique dans la vision hybride, il n'en est pas moins déterminant. L'auteur ne le place pas comme une offrande au regard par pur hasard.

    Ligeia 



    [1] Flaubert, G. La Tentation de Saint-Antoine, (1874) Folio. 1983.



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