•  

    "La Mort est belle, elle est notre amie ; néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante."

    (François-René de Châteaubriand)

    10 commentaires


  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Tatoo Heure 

    « Pique-moi encore !
    Tatoue-toi sur ma peau, dans mes chairs ! »
    La morsure de l'aiguillon qui va et vient autour du motif me rappelle celle de tes dents. Tour à tour tendres, agaçantes et cruelles. Libérant des milliers d'insectes vibrants jusqu'au creux de mes reins, la douleur est douce, entêtante, envoûtante...


    Je rêve déjà à ce soir.
    Lorsque ma peau apaisée aura retrouvé le chemin de tes doigts, je dévoilerai alors à tes yeux surpris, le motif gravé à tout jamais dans l'intimité de mon corps. Je te dirai comment son avènement m'a fait penser à toi, comment ses multiples contours, pleins et déliés ont attendu la pulpe de tes doigts et le nectar de ta langue, sillon incisif, sel sur la plaie.


    « Tatoue-moi à ton tour ! »
    Use de dards doucereux, de mélodies bourdonnantes, de marbrures sinueuses. Empreinte-moi de moiteurs parfumées pour compléter l'ouvrage.

    Un souffle frais du bout des lèvres surlignera ta signature. 

    <o:p>Ligeia</o:p>

    5 commentaires
  •  

    Luis Royo


    Grand peintre d'heroïc fantasy, ses créations empreintes de fantastique et d'un réalisme déroutant sont mondialement connues et diffusées : monstres fabuleux, héroïnes plantureuses, créatures torturées, guerriers et paysages oniriques...
    Petit parcours :


     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Luis Royo est né à Cutanda, en Espagne, en 1954. Il a étudié le dessin technique, les arts déco, le design d'intérieur et bien sûr la peinture. Il a réussi à faire de sa passion, l'illustration, son métier et surtout à y exceller.
    Il a travaillé dans plusieurs studios de décoration en grand format, dans les    années 70-80. Ses peintures, mélanges de diverses techniques, sont exposées au niveau régional et charment un premier public qui l'encourage. 

     Il conçoit des BD à partir de 1978 et publiera vraiment des récits complets à partir de 1981, notamment dans les revues "1984", El vibora, Rambla, Comic International et même Heavy Metal. En 1980, son travail est exposé en France, au festival de la bande dessinée d'Angoulême.

    En 1983, avec Norma Editorial, sa notoriété s'accroît au niveau international.
    Ses peintures illustrent des jeux vidéos, des couvertures pour un grand nombre d'éditeurs  contemporains : Berkley, Tor, Avon, Warner, Zebra, Bantam, Pocket, Nal...  
    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>
    <v:shape id=Image_x0020_3 o:allowoverlap="f" alt="http://www3.france-jeunes.net/aimgs/7f92b5ca9b37306a6928b67748d486f6.img" type="#_x0000_t75" o:spid="_x0000_s1027"><v:imagedata o:title="7f92b5ca9b37306a6928b67748d486f6" src="file:///C:\DOCUME~1\ADMINI~1\LOCALS~1\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="square" anchory="line"></w:wrap></v:shape>Mais également pour des magazines : Cimoc, Heavy Metal, Penthouse, Comic Art, Ere comprimées, Total Metal...
    Son dernier ouvrage « Conceptions » regroupe les esquisses et brouillons de ses œuvres.
    On retrouve également aujourd'hui ses travaux sur des posters, des calendriers, des cartes postales, des compilations et portfolio...

    Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, une référence à découvrir de toute urgence !!!


    <v:shape id=Image_x0020_2 o:allowoverlap="f" alt="http://www3.france-jeunes.net/aimgs/2d9b84f15b98206b92dcca1e0374237f.img" type="#_x0000_t75" o:spid="_x0000_s1026"><v:imagedata o:title="2d9b84f15b98206b92dcca1e0374237f" src="file:///C:\DOCUME~1\ADMINI~1\LOCALS~1\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image002.jpg"></v:imagedata><w:wrap type="square" anchory="line"></w:wrap></v:shape>Ligeia
     
    <o:p> </o:p>

    votre commentaire


  • Galahad
    ou Galaad est le fils du chevalier
    Lancelot du Lac et d'Ellan, fille du roi Pellès (lequel détient le Saint Graal.) Il est le plus jeune chevalier de la Table Ronde. Il est le bon chevalier, le seul qui puisse s'asseoir à la droite du roi Arthur sur le siège périlleux, comme prédit par Merlin qui l'avait présenté à la cour du roi Arthur. Accompagné de Perceval et de Bohort il sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Saint-Graal. Il mourra d'ailleurs juste après car, comme dans nombre de mythes, la Connaissance tue. Il le tiendra pendant que Gauvain, un autre chevalier, y versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du romain l'ayant blessé au côté (la Sainte Lance). Son père, Lancelot, était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il en fut détourné par l'amour qu'il portait à la reine Guenièvre.

    Une légende lunaire :

    On raconte que Galaad, âgé alors de dix ans à peine, parcourut deux cents kilomètres pour ramener une fleur à sa sœur malade. Mais cette fleur n'était pas ordinaire : c'était une rose, disait-on, qui reflétait les rayons de la lune et diffusait en permanence une lumière douce et argentée. Galaad descendit jusqu'au pays des milles collines afin d'y cueillir cette fleur qui, il l'espérait, rendrait la santé à sa sœur. On raconte qu'il la trouva alors qu'il était lui même entre la vie et la mort, et qu'il la ramena à sa sœur. Tout bon conteur aurait terminé cette histoire par "Il lui ramena la fleur enchantée et la jeune fille retrouva la santé". Mais la réalité est toute autre car il déposa la rose au creux des mains gelées de sa sœur que l'on s'apprêtait à mettre en terre.

    fleur argent
    Cette histoire et beaucoup d'autres vous seront racontées dans les "murmures du château"...
    Castle in tears


    votre commentaire
  •  

    "Ecoute bûcheron, arrête un peu le bras !

    Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;

    Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoûte à force,

    Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce."

    (Pierre de Ronsard)


    2 commentaires