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Livre d'Or
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Ligeia
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Corps sous-verre et verre sur corps...
(acrylique et collages. 50x65. 2007)
"C'était hier soir et pourtant chaque nuit
Nous propulse davantage vers le vide deux vies
Tu n'y a sans doute pas prêté attention
Mais nous sommes tombés en deffusion..."
(suite dans mes textes et poèmes)
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Nous propulse davantage vers le vide deux vies
C'était hier soir et pourtant chaque nuit
Tu n'y a sans doute pas prêté attention
Mais nous sommes tombés en deffusion
Plus rien entre nous,
Ni masque, ni garde-fou,
Que ce que la Nature
Nous a offert pour parure
Sous l'eau ruisselante de la douche,
Crucifiée, pendue à ta bouche
J'attends que tu m'emportes
Que tu ravives les flammes mortes
Mais même nos peaux agglutinées
Compactées, fusionnées, ensemencées
N'ont jamais pu se lester de l'armure
Forgée du mince entrelacs de nos blessures
Que de mots tendres je te noie
Que tes regards me caressent comme soies
Jamais tu n'as su lire dans mes interlignes
Et moi j'ai soigneusement évité les signes
Qui auraient dépecé nos âmes à vif
Faisant converger les trajectoires de nos esquifs
Toi qui dis me connaître sous toutes les coutures
Sais-tu seulement que tu n'étreins que l'ossature
D'une chair qui vibre et frémit, mécanique
D'une poupée qui récite sa leçon, cynique ?
Emmurés dans le carcan des gestes répétés
Suturés de vains désirs animaux anémiés
Nos corps se répondent en une parfaite harmonie
Mais sur la partition usée de l'orgue de barbarie
Nos sentiments assourdis par crainte des tortures
Se seraient-ils éteints par manque de nourriture ?
Et trouverons-nous jamais la clef de nos silences ?
Vers quelles mains, quelles abysses, doit-on se détourner
Pour un jour peut-être mieux se retrouver ?
Toi, mon inconnu, dis-moi que tu y penses
Qu'à l'Amour notre vie fait offense.Ligeia
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